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6-La maison XII et le mal que l’on s’inflige à soi-même : N° 85.


La maison XII représente le mal que l’on s’inflige à soi-même, l’occultisme et la purification des émotions. Ces trois étapes successives sont reliées dynamiquement et dans cet ordre.


Tous les signes aboutissent au dernier d’entre eux, les Poissons, qui symbolise le chaos originel et le chaos final. Le jeu divin, le grand jeu dans lequel nous sommes engagés, est de tenter de se rendre au-delà de ce chaos, c’est-à-dire au delà du mental, de la mémoire et de la pensée, afin de découvrir, éventuellement, un monde non conditionné, étranger à la douleur, créatif, éternel. De même que les signes, les maisons astrologiques qui représentent l’ensemble de nos expériences, aboutissent à la maison XII, analogique aux Poissons.
L’essentiel du sentier initiatique personnel à chaque être humain, est contenu dans cette maison. Elle représente les grandes épreuves de la vie (souffrances diverses, hospitalisations, emprisonnements…), le caché (ce qui nous est dissimulé, ce que l’on cache aux autres et ce que l’on se cache à soi-même) et les ennemis secrets.
Si de tels ennemis se rencontrent parfois, l’ennemi secret est avant tout nous-mêmes : c’est pourquoi se trouve en XII le mal que l’on se fait à soi-même, qui naît de notre ignorance, de nos erreurs, de nos faiblesses émotives.
Cette maison s’associe également à l’occultisme, c’est-à-dire à la compréhension des secrets de la destinée, causée principalement par l’ensemble de nos mécanismes psychologiques et émotifs, c’est-à-dire le caractère propre à chacun (N°5).
Enfin, elle symbolise la purification des émotions, c’est-à-dire la libération de la peur, de la colère, de la haine, de l’envie, de l’attachement, de la jalousie.

Le message de la maison XII est simple : les épreuves que nous traversons sont causées par l’incompréhension de nos mécanismes psycho-émotifs. Le corps y participe aussi, les désirs sexuels par exemple sont à l’origine de nombreuses expériences difficiles, pourtant ceux-ci auraient un effet insignifiant si les émotions ne les rendaient insupportablement dictatoriaux.
En l’absence de peur et de frustration, les instincts et les pulsions seraient faciles à intégrer. De même l’intellect ne se disperserait plus dans l’ambition, dans la quête de la réussite à tous prix et dans l’éternelle recherche de la sécurité.

La maison XII décrit l’itinéraire du Bouddha, qui après avoir rencontré la maladie, la vieillesse et la mort décide de trouver la clef de la souffrance (15). A force de souffrir ou de voir souffrir, l’être intelligent, qui possède l’art de concevoir des rapports entre les choses, se demande si la douleur a une cause. Son origine est-elle logique, compréhensible ? Corollairement, la découverte éventuelle de cette cause en détruit-elle l’effet ? A ce stade, il cesse de croire au hasard, à la malchance, à la fatalité. Il cesse de se soumettre à l’absurdité d’une vie qui distribue coups et caresses apparemment injustement, puisque l’injustice en ce monde est bien ce qu’il y a de plus flagrant.
Le sachant ou non, il devient un occultiste, celui qui cherche à découvrir et à comprendre les mécanismes cachés qui influencent nos destinée. Il est au second niveau de la maison XII, auquel appartient, entre autres, l’astrologie.
La vie se transforme sensiblement. Cela ne signifie pas qu’il est libéré de la douleur, mais la conscience agit sur les évènements et les circonstances. La recherche des causes de la souffrance, c’est-à-dire l’intuition que celle-ci n’est pas absurde, allège le poids qu’elle fait peser sur nos épaules. Elle se fait moins lourde, puisqu’elle a rempli son rôle, celui d’éveiller l’intelligence, de balayer les croyances implicites en l’absurdité du destin. Mais c’est ensuite seulement que commence le vrai travail, car il reste à comprendre, à intégrer, à purifier l’émotion, la vraie racine de la douleur.

L’émotion n’appartient ni au corps ni à l’esprit, même si elle participe des deux. Le corps peut être transformé par l’hygiène et l’alimentation, par des entraînements mécaniques et répétitifs, par une vie saine et sportive, par des systèmes intelligents tels que le Yoga qui le rendent souple, puissant et sensitif. Il en est de même pour l’esprit, spécialement l’intellect, que l’on peut développer par l’éducation, l’étude, la réflexion, l’observation, les jeux de stratégie, le raisonnement logique, etc… L’émotion quand à elle, ne peut être travaillé de cette façon. Tout entraînement (mécanique par définition) ne sert qu’à restreindre son expression, à la bâillonner ou à l’exalter, à l’exciter ou à la calmer. L’émotion ne se purifie que dans la transmutation, qui est une révolution de la conscience.
Mystérieuse, indépendante, elle nous envahit parfois comme une nuée de mauvais esprits. La haine, l’envie, la colère nous possèdent et nous rendent capables des pires laideurs. La peur, l’émotion la plus puissante et la plus mystérieuse, est notre principal ennemi. Pourtant, au-delà de l’émotion négative, dissimulée par ces mouvements puissants et chaotiques qui contrôlent le centre de nos êtres, existe une énergie pure, flamboyante, originelle. C’est l’amour, le joyau caché de la maison XII. C’est pourquoi selon les hindous, Kétu, le nœud sud de la Lune, y symbolise la libération finale dans cette incarnation (N°87).
C’est la résistance à l’émotion qui lui fait prendre autant d’ampleur négative : la non résistance à la peur, l’acceptation totale de son mouvement, sans chercher à la fuir ou à y échapper, permet de la purifier et de connaître sa vraie substance qui est énergie pure. Purifier les émotions c’est transmuter la peur en énergie et la sentimentalité en amour. La sentimentalité représente la possessivité ou l’attachement, ou encore le soi-disant amour, celui qui s’exprime dans des formules saisissantes d’égoïsme : je n’aime que toi, je souffre parce que je t’aime. La sentimentalité s’incarne dans l’immense besoin de sécurité qui nous fait redouter l’ouverture du cœur. Elle est cette association étrange et perverse, qui nous fait relier l’amour et la douleur. Elle est la pitié malsaine que l’on ressent envers soi-même, la peur d’aimer ou celle de ne pas l’être. Sans la purification des émotions, la sagesse ne peut voir le jour et le pouvoir ne peut être que mal employé. Sans ce travail sur nous-mêmes, les épreuves et la souffrances représentées par le premier niveau de la maison XII, sont inévitables, et ainsi, à force de prendre des coups, nous nous durcissons, toujours plus.





7-Les étoiles fixes : N°17.

Les anciens pensaient qu’il n’est pas de grande fortune sans l’appui des étoiles fixes. Ptolémée écrivait : « les étoiles fixes octroient d’extrêmes bienfaits non reliés à la compréhension (du thème) (16). Ces bienfaits sont généralement ternis par le malheur à moins que les planètes n’accordent elles aussi les mêmes significations heureuses »


Certains s’entre nous sont marqués, pour le meilleur ou pour le pire. Nés dans la rue, ils se hissent jusqu’aux cercles les plus raréfiés de la haute société, ou à l’inverse, des aristocrates ou des grands bourgeois terminent clochards. Les destinées hors du commun, aux retournements extraordinaires, bouleversants, inattendus et imprévisibles, qui mènent soudainement à la ruine, la richesse ou à la célébrité, portent le sceau des étoiles fixes (17).

L’ascendant ou le milieu du ciel fortement aspectés, indiquent généralement un caractère et une destinée hors du commun. Le Soleil ou Jupiter au zénith hisse le sujet vers les échelons supérieurs de la pyramide sociale. Uranus au lever indique un esprit révolutionnaire capable de marquer la société de son temps. Les manuels sont emplis de ces configurations particulières, censées faire du sujet un être spécial et parfois extraordinaire. Force est de constater que ces lois ne fonctionnent pas toujours. Les figures classiques du succès et de la célébrité peuvent être présentes, sans que la destinée promise n’émerge de son cocon. Le potentiel inscrit dans le thème ne se concrétise pas.
Il n’est pas de grande fortune sans l’appui des étoiles fixes : ce sont elles qui provoquent l’extraordinaire, le flamboiement de destins particuliers marqués par la lumière ou les ténèbres, selon la nature des étoiles qui les illuminent (18) et les particularités de leurs positions. Sous leur influence on est brûlé vif ou décapité, on gagne une fortune au loto (qu’on reperd sans doute très vite), ou épouse un prince ou un milliardaire (19)….

Pour être opératives, les étoiles doivent être éveillées : « les étoiles fixes sont comme des mères qui restent stériles tant qu’elles ne sont pas fécondées par les planètes (20)». Seules les conjonctions de planètes, de luminaires, ou d’angles, à moins d’un degré d’orbe, indiquent ces fécondations. Les étoiles apportent autant la chance et le succès, que la chute et les calamités. Généralement, les effets positifs et négatifs se conjuguent comme on le voit chez les stars du spectacle entre autres, qui brillent comme des soleils en nova avant de disparaître, parfois tragiquement.

Les étoiles agissent en fonction du thème natal dans son ensemble. Le Soleil sur Algol (N°22) ne signifie la mort violente que si d’autres conditions adverses sont présentes. Les effets favorables ou défavorables ne se font sentir dans toute leur ampleur que si le thème est ainsi orienté (21). Les étoiles accentuent, parfois puissamment, l’expression potentielle de la destinée. Mars conjoint à Antarès (N°20) épanouit le coté combatif du thème. L’animalité, la violence, le sens stratégique en sont soulignés. Cette conjonction est fort utile dans une carrière militaire. La même figure peut transformer le sujet en guerrier mystique, qui se lance à la conquête des secrets qu’Antarès, le Cœur du Scorpion (Kalb-Al-Akrab) garde caché en sa possession (22). Ainsi, l’orientation personnelle du sujet décide des implications d’une telle configuration. Antarès représente à la fois le gardien des cieux, Celui qui est aux aguets, la Porte, et Jyestha l’ancienne, la déesse du malheur. Une conjonction de Mars ou de Saturne sur Antarès fait craindre l’accident grave, l’empoisonnement du sang, l’action regrettable (qui entraîne de graves conséquences), le meurtre ou la mort violente. Spirituellement parlant, elle représente la descente aux enfers, l’initiation, la mort et la renaissance.

L’expression des destinées individuelles comporte de nombreux niveaux de lecture et d’actualisation. Dans cette verticalité se situe la liberté : Antarès offre le don de la stratégie militaire, comme elle mène à la conquête des passions. Saturne conjoint à Antarès prédit des risques d’empoisonnement (poison, eau insalubre, drogues, alcool) et la mort ou une maladie grave en résultant, mais aussi la possibilité d’un empoisonnement psychique (cristallisation de haines, de rancunes, de frustrations), qui menacent l’intégrité physique du sujet). La même figure peut symboliser une ascèse soutenue concernant l’alimentation et la sexualité, une purification du corps et de l’esprit. Antarès crée l’empoisonneur et l’empoisonné, et celui qui connaît l’art d’extraire les poisons. Il mène aux violences les plus extrêmes ou au contraire à la réalisation du Grand Œuvre (le Scorpion est le signe des alchimistes). Algol est de la nature Saturne/Jupiter. L’obéissance à Saturne (n° 57) annule les effets pervers de l’œil de Satan et laisse les significations favorables (représentées par Jupiter), s’exprimer. La mort d’Algol (la tête de la Méduse) est aussi la naissance de Pégase, le cheval ailé. Tout dépend de l’orientation générale du thème et de la compréhension que possède le sujet de ses motivations profondes.





8-Le grand triangle: N°65.
























Uranus, Saturne et Mercure s’associent à l’esprit, au temps, à l’intelligence, à la volonté et à la sagesse.
Pluton, Mars et la Lune s’associent au corps, à la matière, au désir, à l’instinct et au pouvoir.
Neptune, Jupiter et Vénus, s’associent au cœur, à l’espace, à l’émotion, à la peur et à l’amour.
Le Soleil est situé au centre de ce grand triangle.


Il est souvent question de notre double nature, la cause de tous nos soucis, écartelés que nous sommes entre le corps et l’esprit, entre le physique (désir, pulsion, instinct) et le mental (volonté, raison, intelligence). Pour cette raison, nous nous efforçons d’entraîner nos corps et de discipliner nos esprits, dans l’hypothétique espoir de vivre de façon plus harmonieuse, mais il semble bien que nos efforts soient peu efficaces. Ils aboutissent au contraire à plus de confusions, de conformisme, de soumission envers divers systèmes de croyances ou de pensée, de conflits intérieurs, de sévérité envers soi-même et envers les autres, comme si la vie n’était pas assez difficile comme cela. Le problème est que cette vision binaire est incomplète, car elle oublie le pôle émotionnel, aussi important et aussi indépendant que celui du corps ou de l’esprit, le mouvement du cœur.
Le cœur (l’émotionnel, l’affectif, le passionnel) est cette force énigmatique, toute puissante, qui perturbe constamment le corps et l’esprit. Neptune, Jupiter et Vénus en sont ses composants astrologiques de base. Le tableau suivant et le schéma du grand triangle (voir l’illustration), classent les forces astrologiques selon ce principe ternaire.




ESPRIT (Uranus, Saturne, Mercure)
Temps Intelligence Volonté
SAGESSE

CORPS (Pluton, Lune, Mars) SOLEIL
Matière Désir Instinct
POUVOIR

COEUR (Neptune, Jupiter, Vénus)
Espace Émotion Peur
AMOUR


Le Soleil, la lumière, le créateur de la vie, qui participe des trois mouvements, se tient au centre du triangle,. Il symbolise la cause originelle et la finalité de l’existence, l’énergie spirituelle, l’au-delà du serpent zodiacal. Pour le rejoindre, il nous faut comprendre, intégrer, synthétiser les trois manifestations de la vie, physique, mentale et émotionnelle : cela signifie un corps sensitif, un esprit vif, intelligent, un cœur dénué de peur.





9-Le sentier initiatique : N°98.


L’astrologie est un sentier initiatique qui conduit l’être humain au cœur de tous les mystères. Le cosmos entier est inscrit et vivant en chacun d’entre nous.



Débarrassés de nos prétentions modernistes, qui nous font considérer les anciens comme des sous-développés mentaux, il ne reste que le mystère, épais, aussi inviolé qu’il y a des milliers d’années. Qui ou que sommes nous réellement ? Quelle est cette conscience, ce rêve qui nous habite ? Y a-t-il y avant la naissance ? Un après la mort ? Involontairement, l’ère scientifique épaissit l’énigme. L’univers tel que nous le percevons, est une illusion créée par notre perception limitée d’une réalité trop complexe pour être appréhendée par nos sens. Quand à nos consciences, nous n’en égratignons que la surface, l’esprit humain est plus vaste, plus insondable que les espaces de l’infiniment grand et de l’infiniment petit.

L’astrologie est une clef. N’allons pas nous illusionner, croire que grâce à elle tout nous sera dévoilé, mais elle offre une carte qui nous guide, si nous savons voir au-delà de nos limitations crées par la recherche du plaisir et la fuite de la peur. Le livre des astrologues, le livre du ciel porteur de l’alphabet originel, est peut-être à l’origine de toutes les écritures. Les étincelantes configurations de rubis, de saphirs, de topazes, d’émeraudes, de diamants, font de la voûte céleste le plus ancien des grimoires dont l’astrologie est l’étude.

Il y a fort longtemps, on réservait l’écriture aux initiés. Les chinois concevaient tant de respect pour elle, qu’ils construisaient des fours spéciaux pour incinérer les papiers couverts d’idéogrammes. L’écriture est la représentation graphique du son. Selon les anciennes traditions, le son constitue l’essence de ce que nous percevons comme étant l’univers. Les judéo-chrétiens l’appellent le Verbe (de verbum, la parole). Cette idée est encore plus explicite chez les orientaux. Les formes extérieures des dieux Hindous sont la manifestation du son, de la parole sacrée, qui les définit (23). Plus qu’une représentation, l’écriture céleste est l’expression visible du déploiement du Verbe, à l’origine de ce que nous percevons comme le temps, l’espace et la matière, analogiques de l’esprit, du cœur et du corps. Elle est l’alphabet magique, la matrice de notre univers. L’astrologie, en tant que sentier initiatique, décrypte cet alphabet, afin de comprendre et de transformer la poussière d’étoiles dont nous sommes l’expression connue la plus sophistiquée. Les astres, les étoiles, les galaxies sont en nous, à l’intérieur de nous. A l’intérieur du cœur de l’homme, tout est contenu dit le Chandogya Upanishad. L’apprentissage du livre des étoiles nous permet de contempler l’origine et le but de l’aventure merveilleuse qui est la notre, dont la naissance et la mort ne sont que des épisodes mineurs.

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15. La particularité de ce sage d’exception est sans doute que sa quête ne fut pas personnelle : empli de compassion, il tenta de libérer l’humanité toute entière du fardeau de la souffrance.
16. Non reliés à la compréhension du thème signifie qu’ils n’apparaîtront pas lors de l’interprétation.
17. Fixes en opposition aux planètes et aux luminaires, qui sont en mouvement permanents. Les étoiles fixes se déplacent d’un degré tous les 72 ans.
18. L’expression et la puissance des étoiles sont définies par des valeurs planétaires qui nous viennent surtout de Ptolémée, lequel les tenait sans doute de sources plus anciennes. Les étoiles sont définies par deux planètes ou parfois une seule. La première des planètes citées est la plus importante (par exemple, Antarès est d’une nature Mars/Jupiter, comme Regulus ou Arcturus, ce qui en fait des étoiles de la nature de Mars, puis de celle de Jupiter). Les conjonctions entre planètes et étoiles sont à lire en ce sens : Mars conjoint à une étoile Mars/Jupiter est correct, car les deux natures s’allient. Il y a cependant le risque d’une inflammation marsienne à un moment précis de la vie du sujet. Saturne sur une étoile de ce même type est défavorable car elle correspond dans ses effets à une conjonction Mars/Saturne, toujours difficile à vivre.
19. Même attaqué par des étoiles vénéneuses, on peut mourir dans son lit. Pourtant, des évènements analogiques à la nature de l’étoile (Algol et la gorge, Antarès et l’empoisonnement….), touchant de près le sujet ou ses proches, ne pourront être évités. La compréhension des mécanismes de la destinée peut désamorcer leurs effets (N°5 et son commentaire).
20. Tycho Brahe, cité par Daniel Giraud (Métaphysique de l’astrologie, publications Henri Veyrier)
21. L’ascendant conjoint à Regulus par exemple (n°21) n’apportera richesses et honneurs que si le thème tend vers cette direction particulière. Si ce n’est pas le cas, le sujet sera tout de même marqué par une certaine chance matérielle, et s’il descend au plus bas, Regulus pourra bien le sortir de la déchéance.
22. Antarès est l’une des quatre royales gardiennes du Ciel, maître des portes de la mort. Comme le Yama des Hindous, le Seigneur des morts est aussi le maître de la sagesse et de la connaissance.
23. Pour les Hindous, tout est créé et contenu dans le Shabda de Brahman, le son originel. Le Shabda de Brahman est le Bija-mantra, la vibration racine à l’origine de tout ce qui existe qui se confond à la présence suprême. Avant d’être matériellement perceptible, la parole originelle passe par le stade de la visualisation (Pashyanti). Cette étape correspond à l’argument que nous développons ici : l’écriture céleste est la première perception, qui nous soit accessible, du Shabda de Brahman. En ce sens, notre thème natal est bien notre nom secret, notre identité réelle (le signe gravé dans les cieux, voir commentaire du N°5).